Adaptation aux changements
Les changements physiques :
La température, les précipitations, les vents et les mouvements tectoniques représentent quelques facteurs qui font varier les conditions climatiques de notre planète à court et à long terme. Il y a 40 000 ans les glaces de la dernière glaciation recouvraient tout le Canada et il y a 100 millions d'années l'Arctique était recouvert d'une forêt luxuriante.
Un bel exemple d'un changement physique est la disparition des poissons dans une rivière où une usine déverse de l'eau propre mais chaude ce qui diminue le niveau d'oxygène.
Les changements chimiques :
Les volcans et les incendies de forêts crachent de grande quantité de soufre et de CO2 depuis des temps immémoriaux sur l'ensemble du globe terrestre rendant certains milieux invivables. Les humains depuis le début du 20e siècle ont grandement contribué à introduire des substances chimiques polluantes comme le CO2, les hydrocarbures, les BPC et toutes sortes de produits dans les chaînes alimentaires de l'environnement.
Les changements biologiques :
L'apparition et la disparition d'espèces animales et végétales engendrent toujours un bouleversement dans la chaîne alimentaire. Ces modifications biologiques débalancent les niveaux trophiques et on peut observer des croissances de populations qui sont aussi dommageables que les décroissances.
Conséquences d'un changement physique :
La construction de maisons, de routes et d'un système d'égout détruit l'habitat d'un grand nombre d'animaux. Les ours, les renards et les chevreuils fuient vers d'autres lieux alors que les rats et les pigeons se reproduisent en grand nombre et profitent de ce nouveau milieu.
Conséquences d'un changement chimique :
Les pluies acides origines de la réaction chimique entre l'eau, les oxydes nitriques et les oxydes sulfuriques. Les acides produits par cette réaction chimique détruisent la couche de cire (cuticule) qui recouvre les feuilles des plantes. Les plantes sont ainsi moins résistantes à la déshydratation et aux attaques des insectes. Une végétation moins dense nuit à la chaîne alimentaire et entraîne un dépeuplement de l'habitat par la faune.
Conséquences d'un changement biologique :
La surpêche de la morue entraîne la disparition d'un niveau trophique dans la chaîne alimentaire. Tous les organismes au-dessus de ce niveau ne trouve plus de nourriture et leur nombre risque de diminuer radicalement. Les organismes précédant ce niveau trophique vont se développer d'une façon anarchique et risquent de faire des dégâts irréparables dans les niveaux inférieurs.
Les variations biologiques interspécifiques se distribuent selon une courbe normale mathématique. Dans l'exemple suivant, on mesure le pourcentage de graisse des individus appartenant à une population de phoques. Les possibilités d'adaptations se retrouvent aux extrémités de la courbe normale.
Si la température du milieu devient plus froide au cours des prochains hivers, seul les phoques avec le pourcentage de graisse le plus élevé (plus de 64 %) survivront. Les phoques qui auront survécu se reproduiront et auront tendance à avoir des rejetons plus gras. La variation biologique permet donc de favoriser l'adaptation des populations en fonction de leur milieu.
Adaptation morphologique :
Selon leur type de nourriture, les oiseaux ont subit des adaptations morphologiques (physiques) à leur bec.
Le long bec solide du pic-bois (A) lui permet de déloger les insectes, le gros bec du cardinal (B) lui permet de broyer les graines dures et le bec acéré de la buse (C) lui permet de déchirer la viande de ses proies. La présence de variations morphologiques dans la forme du bec permet ces adaptations.
Adaptation comportementale :
Les renards de certains parcs gouvernementaux s'assoient le long de la route et attendent une généreuse contribution nutritive de la part des automobilistes charmés de les voir. Il s'agit d'un comportement acquis.
La présence de variations comportementales chez les renards ont permis cette adaptation.
Adaptation métabolique :